PHALAENOPSIS AMABILIS
Du Grec Amabilis qui signifie beau, ravissant, aimable.

On reconnait bien ici l'insecte dont elle porte le nom...
Section : Phalaenopsis.
Généralités :
Cette espèce a été décrite pour la première fois en tant que Epidendrum amabile dans
l'ouvrage "Species Plantarum" par Linné en 1753. Cette orchidée est la fleur nationale de
l’Indonésie.
Distribution géographique et vie en milieu naturel :
C'est une espèce épiphyte originaire d'un vaste périmètre, Amboine, Java, Bornéo, Célèbes,
Queensland (en Australie), et de la Nouvelle Guinée jusqu'en Indonésie et aux Philippines. Elle
vit principalement dans les forêts de régions chaudes (avec des températures supérieures à
20°C) et pluvieuses à des altitudes comprises entre 500 et 1 500m.
Description de la plante :
Il s'agit d'une plante épiphyte robuste, pendante, à longues racines charnues.
Les feuilles, au nombre de trois à cinq, rarement plus, sont charnues ou coriaces, plus ou
moins ovales, arquées, pendantes et mesurent jusqu'à 50 cm sur 10. La vitesse de croissance
est plutôt rapide.
L'inflorescence peut atteindre 1 m et porte de nombreuses fleurs. La floraison est
spectaculaire et essentiellement hivernale et printanière. Elle serait induite par des jours
courts et une température nocturne de l'ordre de 18°C pendant 2 à 5 semaines.
Une plante adulte peut ainsi donner jusqu'à 5 ou 6 inflorescences à la fois et fleurir
pendant plus de 6 mois ! Ces fleurs sont de dimensions variables, allant de 7 à 10 cm,
elles sont de longue durée et de couleur blanche, avec des traces de rose sur la base du dos.
Quant au labelle, il est trilobé, blanc également avec du jaune tacheté de cramoisi sur la base
des lobes.
Support & Compost :
La culture se fait généralement en pot dans un compost de composition variable (écorce de
pin, polystyrène expansé, mousse de polyuréthane, sphaigne), mais comportant quelques
gros morceaux afin d'y favoriser la fixation des racines. Les rempotages ne doivent être
faits que tous les deux ans (de préférence au Printemps et en Eté) car l'opération est
traumatisante pour les racines qui sont fragiles et difficiles à séparer sans dommage des
supports auxquelles elles adhèrent.
Température :
Pas trop exigeante et de serre chaude, cette orchidée se plait à des températures allant
de 18 à 23°C, ce qui permet de la cultiver en appartement. Cependant, un développement
plus rapide et plus harmonieux de la plante demande des températures plus élevées de
jour pendant la période de végétation, allant jusqu'à 28 à 30°C.
De plus, pour induire la floraison, un écart de 7 à 9°C entre le jour et la nuit est nécessaire.
Pour induire l'apparition d'une nouvelle hampe florale, il importe de transporter la plante
dans un endroit plus froid pendant quelques semaines de l’ordre de 18°C la nuit.
Lumière :
Elément important, elle doit être douce et sans soleil direct (de 8 000 à 20 000 lux).
Au printemps et en été, il est recommandé d'ombrer au moins 60% pour éviter les brûlures
des feuilles.
Arrosage :
Les Phalaenopsis supportent mal une sécheresse prolongée.
Il est donc nécessaire de les arroser régulièrement toute l'année, et de maintenir
le subtrat humide mais sans excès pour éviter le risque de pourriture.
Cela suppose de les arroser une fois tous les 8 à 10 jours en Hiver, et une fois tous les 4 à 7
jours au Printemps et en Eté. Il faut éviter de mouiller le coeur de la touffe de feuilles, car
la présence prolongée d'eau y provoquerait des pourritures et la mort de la plante.
Humidité :
Une bonne humidité relative de 70 à 80% est bénéfique, surtout l'été lorsque la température
dépasse les 25°C, mais une hygrométrie plus faible est tolérée.
En appartement, poser le pot sur un lit de billes d'argile mouillé afin d'augmenter
le taux d'humidité autour de la plante.
Fertilisation & Multiplication :
Les fertilisations sont recommandées, de préférence pendant la période végétative.
Une application tous les quinze jours suffit, soit avec un engrais spécifique, soit avec
un engrais riche en azote de formule NPK 15-10-10.
Cette plante étant monopodiale, il est impossible de la multiplier par division de touffe.
Il faut donc utiliser le procédé de repiquage de keikis ou bouturage de tige.
Fiona
Commentaires
1 arnaud Le 26/05/2010
2 Nicolas Le 15/10/2010
merci pour les infos
bonne journée
3 mimi Le 01/04/2011